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Dans le cœur des mains, des lignes d’encre et à la bouche le goût des mots, inaltérable, insatiable. Des mots forts, des mots crus, des mots gris comme le ciel est bas, clairs comme ma peau écrue. Des mots lames qui percent à jour comme des miroirs, polaroids flagrant délit de nos instants de vie, des mots qui ne laissent pas mes nuits tranquilles… Par bribes, la philo me les expliquent mais pas assez , c’est pathologique c’est sur je suis définitivement accroc. Pour mieux les vivre, la comédie me vole l’envie de les dire. Elle prend le pas, les grands auteurs de théâtre me rendent workahoolic, mais c’est le chant qui l’emportera puisque Mercury/ UNIVERSAL me signe. C’est parti pour Taratata, Chabada, les Zéniths de Marc Lavoine et la rencontre avec un public qui me désarme, je fais le grand saut…

Ca ne me suffit pas, quelque chose me fane, m’affaiblit, pire je ne vole pas, mais pourquoi ? Tout le monde rêve pourtant de cette vie là! C’est Augustin Legrand sans le savoir, qui me pousse à jouer devant la caméra et enfin, je respire, en fait il me manquait une aile, juste ça. Tout s’assemble désormais, je partage ma vie entre musique et cinéma, et je n’ai plus à faire de choix.

 

 

 

 

In the heart of hands, ink lines and in the mouth taste of the words, unchanging insatiable. Strong words, raw words, words grey as the sky is low, clear as my ecru skin. Words blades which drill up to date as mirrors, polaroids of our moments of life, words which do not leave alone my nights … By fragments, the philosophy to me explain them but not enough, it is pathological, and I am definitively addicted. To live them better, the Comedy steals me the desire to say them. It overrides, the big authors of theater make me workahoolic, but it is the songs which won because Mercury/UNIVERSAL signed me. Go to Taratata & Chabada tvshows, Marc Lavoine's Zénith and meeting with a public who disarms me, I make the big jump …

That is not enough for me, something fades me, weakens me, worse I do not fly, but why? Everybody dreams nevertheless about this life there! It is Augustin Legrand without knowing it, who urges me to play in front of the camera and finally, I breath, in fact I missed a wing, just that… Everything assembles from now on, I share my life between music and cinema, I do not have to make any more of choice.

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